No corrida : Aupa Claudia eta Gustavo

Corridas interdites en Colombie et bientôt au Mexique

Les corridas sont en voie d’interdiction au Mexique, et sont officiellement interdites depuis août en Colombie. Les deux présidents, Claudia Sheinbaum et Gustavo Petro, sont sous le feu des partisans des corridas. Ces derniers dénoncent dans un même mouvement les opinions de gauche des présidents et leur hostilité aux corridas.

Au Mexique

Claudia Sheinbaum s’est prononcée pour l’introduction dans la constitution de l’interdiction de la maltraitance animale, et donc des corridas, le 23 octobre 2024. Un processus commencé sous le président précédent, AMLO. . Elle a déclaré son opposition aux corridas avec mise à mort. Elle avait pris ses fonctions le 1er octobre. Les corridas avaient été interdites une première fois à Mexico de juin 2022 à décembre 2023, interdiction levée par la Cour suprême.

On peut lire ceci sous la plume de Vidal sur le site www.corridasi.com le 25.10 :

« Pauvre, pauvre Mexique! qui confie son sort  à une antispéciste style Caron, style Petro ( ex Farc Colombien désormais président de la Colombie,style Podemos… »

En Colombie

Gustavo Petro a proclamé l’interdiction officielle de la corrida en Colombie, après votes et multiples recours, en juillet 2024

proclamation de l’interdiction

L’information s’était frayée un passage dans les pages « toros » de Sud Ouest le 22.9.2024, à l’occasion du passage dans les Landes d’un torero colombien retraité, César Rincon, « une légende colombienne » selon le chroniqueur taurin Zocato, célèbre pour son lyrisme et son fanatisme pro-corrida.

(Q) « Quel est votre sentiment depuis que le congrès de Colombie, votre pays, a voté l’interdiction des corridas dans un délai de deux ans ? Avez-vous encore l’espoir d’un renversement de situation ? »

« C’est triste et déplorable que notre liberté soit en danger. Et je ne parle pas seulement de la liberté dans la tauromachie. C’est une atteinte contre toutes les libertés. (…) »

(Q) « L’élection présidentielle programmée en mai 2026 peut-elle changer la donne ? »

« D’abord, nous ne savons pas ce qu’il va se passer en 2026. Malheureusement, nous voyons où va le Venezuela avec la bénédiction de la présidence colombienne… Et puis, il sera trop tard. Je ne vois pas comment les taurins pourraient poursuivre leur activité dans ce contexte politique gagné par l’animalisme. (…) L’animalisme est entré dans les salles de classe, racontant aux enfants les histoires de Walt Disney et qu’il fallait traiter les animaux au même niveau que les êtres humains. Nous arrivons un peu tard, là encore. Pour moi, c’est un cauchemar ».

La COP 16

Le président colombien est d’autant plus ciblé par les taurinophiles qu’il présidait la COP16 sur la biodiversité qui vient de s’achever à Cali en Colombie. Il faut dire que les fans de corridas se voient comme de grands défenseurs de la biodiversité. A l’occasion de la Feria de l’Atlantique, Sud Ouest avait donné la parole à Zacarias Moreno. Il présente les ganaderias comme un espace de biodiversité, de vastes étendues où les toros sont en liberté. Le toro de combat peut même être considéré comme une espèce menacée, à protéger.

Cet argument est développé en long et large par le blogueur de corridasi. Son plaidoyer pour la biodiversité grâce aux corridas fait bon ménage avec sa détestation du président colombien, auprès duquel il convoque même Mélenchon… Sans oublier la litanie de préjugés et poncifs post-coloniaux sur le Colombie.

Dans le texte, et la longueur de la citation vaut la peine, cela donne :

« La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, à Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le président de ce magnifique pays d’Amérique du Sud qui s’enorgueillit de cette consécration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guérilla la plus sanglante du monde, le M19 une armée clandestine qui a multiplié les attentats et les enlèvements et qui a lié des liens étroits avec les grands groupes mafieux colombiens liés au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali ».

« Cali est devenue l’emblème de cette planète dépouillée de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyés par une myriade d’ONG préoccupées de récolter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaître d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-américain si bien décrit par les grands écrivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) … L’ami de Mélenchon -qui a trouvé en lui un modèle-, n’est pas une blanche colombe. Président autoritaire bien qu’ayant été élu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi à blanchir un passé peu recommandable ».

« Nous ne contesterons pas les objectifs de cette réunion, au contraire, la lutte pour la biodiversité et notamment pour la biodiversité animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement à cette biodiversité en protégeant une espèce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son élevage préserve une nature sauvage dans de grands espaces et par conséquent participe à la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifères ou insectes- et de plantes qui auraient péri sans cette pratique d’une éthologie raisonnée ».

« Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu à la charge à plusieurs reprises avec une ténacité remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaît secondaire dans un pays miné par la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la corruption. Cette interdiction désormais actée dans un délai de deux ans aura pour effet à très court terme la disparition d’une espèce et de celles qu’elle côtoie dans les espaces qui lui sont dédiés. Sans doute les terres où le toro est élevé seront consacrées à la monoculture industrielle du café ».

« Quel sens a tout cela ? Quelle crédibilité apporter aux prétendus défenseurs des animaux qui agissent concrètement pour la disparition d’une des espèces les plus remarquables de la planète ? »

Comment un défenseur de la biodiversité pourrait ne pas être convaincu par de telles envolées lyriques ?

Patrick Petitjean, 9 novembre 2024

Climax (Darwin, Bordeaux) 2023

tribune de la séance d’ouverture

Les 15-17 septembre, c’était la 9e édition du festival Climax à Darwin (Bordeaux) qui, après « Les Résistantes » au Larzac, s’est placé cette année sous la bannière « Resist ». Comme toujours, il a revisité les thèmes essentiels de l’écologie avec une focale spécifique sur les peuples autochtones et ce qu’on peut apprendre d’eux : Resist. Il s’est terminé par un appel urgent de Raoni contre la remise en cause de leurs terres par le parlement brésilien.

Tables rondes et conférences dans la journée, concerts le soir, un « village des activistes » avec une trentaine d’associations, il y en a pour tous publics à Climax pendant 3 jours.

Ce serait trop long de parler en détails des sujets débattus. Je vais me concentrer sur 3 moments forts ou plus originaux, et donc juste mentionner les autres thèmes qui furent abordés : climat et migrations, dont une table ronde avec SOS Méditerranée et une conférence de François Gemenne ; Ecologie radicale et désobéissance civile avec Greenpeace et les Soulèvements de la terre ; une table ronde sur « la résistance en héritage » avec de très nombreux invités (voir la photo) ; une table ronde « Resisters, alliances sororales pour la défense du vivant » ; et un « stand up » de Paul Watson (la séance la plus suivie, avec plusieurs centaines de participants), mis à l’écart de Sea-Sheperd global, mais toujours soutenu par la branche française (la plus nombreuse).

(tribune pour le débat « la résistance en héritage »)

En complément du festival, a été organisée une « marche des fragilités », en solidarité autant avec les espèces en voie d’extinction que les humains en situation d’exclusion. Elle s’est terminée par une offrande à la Garonne pour lui donner une dimension spirituelle.

L’appel de Raoni pour les droits fonciers des peuples indigènes

(Raoni lors de la séance d’ouverture)

Commençons donc par la fin. Depuis l’époque Bolsonaro, le lobby agro-industriel et les parlementaires de droite et l’extrême-droite essaient de détricoter le processus de démarcation des terres indigènes, datant de la constitution post-dictature. Sur ces terres, il y a reconnaissance des droits fonciers historiques de ces peuples, ce qui va avec de nombreuses mesures de protection des terres.

La loi que la droite et l’extrême-droite est en train de faire voter, dite « seuil temporel » (« marco temporal ») est de limiter dans le temps cette démarcation aux peuples qui le réclamaient déjà avant la constitution de 1988. Cette loi comporte aussi d’autres mesures tout aussi régressives.

Voir : https://blogs.mediapart.fr/pindoramabahiaflaneur/blog/080623/bresil-le-marco-temporal-signifie-continuer-voler-la-terre

Droite et extrême-droite sont assurées de la majorité dans les deux chambres au Brésil. Tout ce que peut faire Sonia Guajajara, la ministre indigène, c’est de retarder les votes pour laisser le temps au tribunal supérieur fédéral de se prononcer sur le projet de loi, et, sinon le rejeter, du moins en enlever les aspects les plus dangereux.

Voir : https://www.autresbresils.net/Seuil-temporel-Sonia-Guajajara-veut-un-debat-approfondi-au-Senat

https://observatoiredemocratiebresil.org/Seuil-temporel-le-Tribunal-Superieur-Federal-suspend-les-debats-sur-demande-d

Au moment même où cet article va être mis sur le blog, le journal Le Monde nous apprend que le Tribunal supérieur fédéral vient de rejeter la thèse du seuil temporel le 21 septembre. Les peuples indigènes ont gagné. https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/22/au-bresil-les-indigenes-remportent-un-proces-crucial-pour-la-sauvegarde-de-leurs-terres_6190407_3210.html

Par hasard, la question générale des droits fonciers des peuples indigènes s’est invitée à Bruxelles, où est débattue une directive sur « le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité », qui devait inclure une référence aux droits fonciers des peuples indigènes et à la déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones (septembre 2007).

Problème : l’État français refuse la reconnaissance de droits fonciers spécifiques pour les peuples indigènes sur son territoire, dont la Guyane, au nom de l’égalité entre tous les citoyens. Une partie de la Commission Européenne veut retirer la référence aux peuples indigènes. Macron est devant une belle contradiction : soutenir les droits des peuples indigènes en Amazonie, sauf en Guyane…

Un nouveau thème : l’écologie décoloniale

Pour la première fois, je crois, le thème de l’écologie décoloniale a fait l’objet d’un débat, avec Soraya Fettih (350.org) et Karfa Sira Diallo (Mémoires et Partages).

Dans cette table ronde intitulée « écologie décoloniale : pour refaire un monde commun », il a été beaucoup question des origines coloniales du conservationnisme, mais aussi de l’actualité de l’héritage colonial dans une affaire comme celle du chlordécone aux Antilles, et plus globalement sur les relations entre écologie et colonialité (c’est-à-dire la persistance des schémas de pensée, des relations économiques et des dominations héritées de la période coloniale), avec une référence constante au livre de Malcom Ferdinand, « Une écologie décoloniale. Penser l’écologie depuis le monde caribéen » (2019).

Karfa Sira Diallo, Bordelais, élu au Conseil régional avec EELV, est connu pour son travail sur la mémoire de l’esclavage, en particulier sur le passé négrier de nombreux ports français de la côte Atlantique. Il organise régulièrement des parcours sur ce sujet à Bordeaux, mais aussi à Bayonne comme encore ce dimanche 17 lors des journées du patrimoine. https://memoiresetpartages.com/

Soraya Fettih est principalement intervenue sur le projet EACOP, ce projet dévastateur d’exploitation pétrolière et d’oléoduc de Total en Tanzanie et Ouganda, contre lequel se battent les populations locales et des ONG. Voir cette lutte :

https://multinationales.org/fr/actualites/projet-eacop-totalenergies-plus-que-jamais-sous-le-feu-des-critiques

On peut rattacher au thème de la colonialité la conférence que devait donner Fatima Ouassak, intitulée « écologie pirate et quartiers populaires ». Elle est fondatrice du « Front des mères », mais surtout, dans le quartier La Noue entre Montreuil et Bagnolet, elle est à l’origine de Verdragon, une « maison de l’écologie populaire », qui est un lieu-repère sur l’alimentation, l’école, la solidarité, les enfants, dans un quartier populaire. Elle a récemment publié « Pour une écologie pirate ». Ayant dû se décommander, elle a été remplacée par un petit film sur la fête des enfants pirates de Verdragon.

Résister au désastre ? Faire alliance avec le vivant et ses gardiens

Cette table ronde fut le moment le plus étrange de Climax. Elle accueillait des chamanes, Lena Creus (Sami, Suède), Moira Mellon (Mapuche, Argentine), la Cacique Tanone et Ururay (Kariri Xoco, Brésil) ; Franck Desplanques, photographe et journaliste (spécialiste des peuples de Sibérie) ; et… Marie Toussaint, juriste, députée écologiste européenne, initiatrice de « Notre affaire à tous » (Bordeaux).

La table ronde était ainsi présentée :

« La crise écologique contemporaine est une crise de l’économie extractiviste. C’est aussi une crise des diversités du monde vivant autant qu’une crise de nos relations au vivant lui-même.

Ces situations de crise peuvent être appréhendées comme des des opportunités de voir autrement ce qui nous entoure. Des formes de relation au monde qui avaient été passées sous silence ou écrasées resurgissent comme des voies de passage possibles.

Les peuples premiers, gardiens et gardiennes de sites sacrés et des savoirs ancestraux, savent que la terre ne s’est pas tue, les esprits de la terre, les esprits de l’eau, de l’air, du feu sont en colère quand les humains ne respectent pas les lois d’équilibre qui sont à la fois sociales, environnementales, cosmologiques et spirituelles. Des siècles de discriminations, de colonisation et de spoliations ont poussé ces communautés autochtones à travers le monde à s’engager dans une lutte pour faire respecter leurs droits, défendre leurs territoires, leurs cultures, leurs identités.

Du chamanisme, aux rêves et rites totémiques, des luttes pour des droits à la terre aux pratiques visant à devenir territoire autonome pour résister à l’accélération des politiques prédatrices, Ils nous laissent entrevoir une multitude d’initiatives porteuses d’un même engagement : prendre soin de nos existences humaines et non humaines et défendre le vivant en résistant contre la destruction des milieux de vie, rivières, forêts …Des cosmologies qui ne sont pas seulement des visions mais des pratiques pour la résistance et l’action. »

Le droit est-il un chamanisme occidental ? Plus prosaïquement, Marie Toussaint était appelée à intervenir sur le rôle croissant du droit dans la protection de l’environnement, et de la reconnaissance de fleuves ou forêts comme sujets de droit. En Nouvelle Zélande, Equateur, mais aussi en Corse, sans oublier les demandes en cours pour la Loire et la Garonne.

(inter) Darwin en situation précaire

Dans la table ronde « Sous le béton, la terre », Philippe Barre, fondateur de l’écosystème Darwin, a rappelé que la situation du lieu était toujours précaire. Il se situe dans une ZAC pilotée par Bordeaux Métropole Aménagement (BMA). Une occupation précaire avait été accordée par Juppé il y a plusieurs années dans cette ancienne caserne Niel. Depuis, le béton de l’écoquartier n’en finit pas de couler, à gauche, à droite, et en arrière du site. Darwin avait pu acheter une première parcelle (le long du quai), mais cela en était resté là.

Les négociations avec la mairie EELV de Bordeaux ont abouti en décembre 2022, avec la constitution d’une co-société entre la Ville et Darwin pour acquérir la parcelle limitrophe, et la sortir de la ZAC. Le processus est en cours. Par contre, Marignan, qui construit sur la ZAC pour BMA, n’a pas voulu lâcher prise sur la parcelle suivante, où Darwin avait aussi des activités. Elle a acquis (notamment) cette parcelle en septembre 2022, et procéder à la destruction des bâtiements qui s’y trouvaient l’été dernier, malgré une procédure en référé de Darwin.

La réduction de l’espace accordé à Darwin est visible depuis ma première visite en 2019. L’objectif de BMA / Marignan semble être d’étouffer Darwin au milieu d’un écoquartier privé pour en diminuer le pouvoir d’attraction : c’est un des lieux les plus visités de Bordeaux.

Patrick Petitjean 22 septembre 2023

Chili 1973-2019-2023

(Santiago, 20 octobre 2019)

Il y a 50 ans, l’armée chilienne mettait fin par un coup d’état au gouvernement de l’Unité populaire, ruinant l’espoir d’une transition du capitalisme vers un monde juste et solidaire, qu’on peut appeler socialisme démocratique.

Pour cette occasion, retour en en fin de billet avec des vidéos et photos sur la révolte populaire d’octobre 2019 à Santiago où, profitant d’un séjour en Argentine voisine, nous avions fait un détour pour quelques jours avec Gabrielle. Le hasard.

Comme beaucoup de personnes à cette époque, j’ai été marqué par la dynamique de l’unité populaire ; puis par le mouvement de solidarité envers les exilés chiliens, en France et ailleurs, et avec le peuple chilien à travers les comités Chili des années 1970 ; marqué encore par le rôle culturel et politique durable de ces exilés.

Garder aujourd’hui la mémoire de cette dynamique sociale et politique a du sens au regard des dérives autoritaires, sinon « musclées », du capitalisme, incapable de faire face autrement aux crises sociales, climatiques et environnementales.

Ce 50e anniversaire a donné à de très nombreux articles dans journaux et revues. Impossible de faire la liste de tout ce qui présente intérêt. Voici juste trois repères.

Festival Biarritz Amérique latine, mardi 26 septembre

Dans le cadre du festival latino de Biarritz, l’Institut des Hautes Etudes sur l’Amérique Latine organise des rencontres sur le Chili en 2023, 50 ans après le coup d’État. Rencontres animées par l’historien Olivier Compagnon. Une séance à 10h et une autre à 15h, Salon des Ambassadeurs au Casino. Accès libre.

L’Unité populaire en potcast et film

* La reprise du film de Patricio Guzman, La Bataille du Chili, en trois épisodes, sur Arte.tv

* Un podcast en 4 épisodes, en accès libre sur Mediapart :

2 livres récents

* Une mise en récit fictionnel des acteurs de l’Unité populaire par Olivier Besancenot et Michael Lowy : Septembre rouge. Textuel, 160p., 19 euros. Voir :

(accès libre) https://www.politis.fr/articles/2023/08/olivier-besancenot-lextreme-droite-nhesite-jamais-sur-la-marche-a-suivre/ et https://gauche-ecosocialiste.org/septembre-rouge/

Numero spécial de Rouge, journal de la LCR, Organization frère du MIR, octobre 74, à la mort en combat de Miguel Enríquez

* Sur la révolte populaire d’octobre 2019 :

Pierre Dardot : La Mémoire du futur. Lux, 296p., 20 euros

A Santiago, les 20, 21 et 22 octobre 2019

Londres 38

Au centre de Santiago, Londres 38 fut un des centres de torture des militant.e.s de gauche, principalement pour le MIR. C’est devenu un lieu de mémoire, où des plaques sur le sol rappellent le nom des victimes.

20 octobre 2019

vidéo de casserolades

https://lepimentbayonnais.fr/wp-content/uploads/2023/09/mvi_1854.mp4

21 octobre 2019

vidéo défilé blindé

https://lepimentbayonnais.fr/wp-content/uploads/2023/09/mvi_1884-1.mp4

vidéo manifestation

https://lepimentbayonnais.fr/wp-content/uploads/2023/09/mvi_1900.mp4

22 octobre 2019

Vidéo d’une manifestation à Santiago bloquée par lacrymos et véhicules blindés

https://lepimentbayonnais.fr/wp-content/uploads/2023/09/video-manif-santiago-22.10.19.mp4

Patrick Petitjean, 12 septembre 2023